Dans les films et les émissions de télévision, le contre-interrogatoire est toujours la partie la plus dramatique d’un procès. L’avocat est agressif, et le témoin se plie sous l’interrogatoire intense ou se met en colère. Dans la vraie vie, le contre-interrogatoire peut être beaucoup moins dramatique â€" si vous vous préparez correctement. Vous pouvez survivre même à un contre-interrogatoire agressif en examinant attentivement votre témoignage antérieur et en vous exerçant avec votre avocat. Le jour du procès, vous devez vous engager à rester calme et à écouter attentivement les questions de l’avocat. Ne négligez pas l’importance des indices non visuels, comme votre apparence ou votre façon de vous asseoir à la barre des témoins. Ils sont tout aussi importants pour les jurés lorsqu’ils évaluent votre crédibilité.
Prenez un bon petit déjeuner le jour du procès. Le contre-interrogatoire peut être épuisant sur le plan émotionnel. Vous voudrez être mentalement éveillé, alors mangez un petit déjeuner solide le matin de l’essai. Vous ne voulez pas vous écraser à cause d’un faible taux de sucre dans le sang ou de la faim.
Répondez honnêtement. La vérité est la meilleure défense. Il est également illégal de mentir sous serment. Vous pourriez être poursuivi pour parjure et condamné à une peine d’emprisonnement ou à une lourde amende. Cependant, vous n’avez pas à vous incriminer vous-même. Vous pouvez plaider la cinquième.
Faites une pause avant de répondre. Ne coupez pas la parole à l’avocat avant qu’il n’ait terminé sa question. Les jurés trouveront ce comportement impoli. Prenez plutôt le temps de respirer et de faire une pause avant de répondre.
Ne montrez pas d’émotion lorsque les autres témoignent. Selon le tribuna! l, vous pourrez peut-être vous asseoir dans la salle d’audi! ence après votre témoignage. Si c’est le cas, vous devez rester face au poker. Rappelez-vous que les jurés peuvent toujours vous voir, même après votre témoignage. Votre comportement aura une incidence sur la crédibilité de votre témoignage dans la salle des jurés.
Choisissez vos mots avec soin. Il n’y a pas de contradiction entre la prudence et l’honnêteté. Évitez de dire tout ce qui vous vient à l’esprit. Au lieu de cela, réfléchissez bien avant de répondre. Il est important de ne pas fournir d’informations trompeuses.
Ne devinez pas. En contre-interrogatoire, un avocat peut poser des questions auxquelles vous ne connaissez pas la réponse. Au lieu de deviner, dites : « Je ne sais pas » ou « Je ne me souviens pas ». Il est plus important d’être précis que de donner l’impression d’avoir toutes les réponses.
Ne bouge pas. Les jurés supposeront que vous êtes nerveux si vous bougez ou tapez du pied pendant que vo! us êtes à la barre des témoins. De plus, les jurés supposeront que vous êtes nerveux parce que vous avez quelque chose à cacher. Par conséquent, vous devez rester aussi calme que possible.
Passez en revue tous vos relevés antérieurs. Vous devez vous attendre à ce que l’avocat soit bien préparé au contre-interrogatoire. Ils ont lu votre déposition, toute déclaration faite à la police et votre témoignage lors d’autres procès (le cas échéant). Vous devriez également revoir tous ces témoignages.
Demandez à lire un document si vous témoignez à son sujet. Parfois, on vous posera des questions sur un document que vous avez écrit ou signé. Vous devriez toujours demander à l’avocat d’examiner le document avant de témoigner à son sujet. Vous ne vous souvenez probablement pas exactement de ce qui a été écrit et vous devriez vous rafraîchir la mémoire.
Écoutez attentivement la question. Vous voulez seulement répondre à la q! uestion posée et ne jamais rien offrir. Si vous ne comprenez pas la qu! estion, demandez au procureur de répéter ou de reformuler la question. N’oubliez pas d’écouter les mots que l’avocat demande, et non leur ton. Pour vérifier si vous avez compris la question, répétez-la dans votre esprit. Si vous ne pouvez pas le répéter, vous ne l’avez pas entendu.
Habillez-vous professionnellement. Vous ne pouvez pas contrôler les questions que l’avocat de l’autre partie vous pose lors du contre-interrogatoire. Cependant, vous pouvez transmettre beaucoup d’informations importantes aux jurys et au juge en fonction de votre apparence. En général, vous devriez avoir l’air professionnel et porter des vêtements propres et soignés.
Regardez un contre-interrogatoire. Ne comptez pas sur les films ou les émissions de télévision. Au lieu de cela, allez dans une salle d’audience et assistez à un procès. Faites attention à la façon dont les avocats posent des questions et dont les témoins répondent. Emportez un bloc-! notes avec vous afin de saisir vos pensées pendant que vous regardez le contre-interrogatoire.
Informez votre avocat de tout problème avec votre témoignage. Votre avocat peut désamorcer tout fait négatif en l’abordant d’abord par un témoignage direct. Par exemple, si vous avez été reconnu coupable d’un crime, votre avocat peut en parler. Cela enlèvera une partie de la piqûre de l’information négative.
Parlez avec confiance. Un témoin confiant témoigne assez fort et assez lentement pour être audible. Si vous vous sentez nerveux, vous pouvez commencer à respirer par la gorge. Par conséquent, vous risquez de perdre votre voix. Il est important que les jurés et le juge vous entendent.
Réalisez que votre avocat peut clarifier la confusion. Les avocats sont habiles à poser des questions  » oui ou non « . Ce ne sont pas vraiment des questions. Il s’agit plutôt d’affirmations de fait auxquelles vous répondez en acceptant ou en ! désapprouvant. Vous pourriez être tenté de répondre à l’une de c! es questions par : « Oui, mais puis-je vous expliquer ? » Cependant, vous devez savoir que l’avocat qui vous contre-interroge ne vous laissera probablement pas expliquer votre réponse.
Évitez l’humour. Votre instinct pourrait être de désamorcer une situation tendue en faisant une blague. Tu devrais éviter ça. Les gens ont des goûts différents dans l’humour, et votre blague pourrait être offensante pour quelqu’un. De plus, les jurés pourraient penser que vous ne prenez pas le procès au sérieux.
Pratiquez votre témoignage en contre-interrogatoire. Idéalement, votre avocat fera une séance d’essai pratique. Votre avocat peut prétendre être l’avocat qui vous contre-interroge. Après la séance de pratique, vous et votre avocat pourrez revoir votre témoignage.
Tiens-toi droit. Vous paraîtrez plus confiant si vous vous asseyez droit, les épaules en arrière, que si vous êtes courbé. Vous devriez vous entraîner à vous asseoi! r devant un miroir pour vous assurer que vous savez ce que cela fait de vous asseoir droit.
Restez calme. Évitez de prendre ce que l’avocat dit personnellement. Vous devriez vous rendre compte qu’ils ont un travail à faire et que l’une de leurs tâches est de vous secouer à la barre des témoins. Par conséquent, vous devriez toujours essayer de rester calme pendant le contre-interrogatoire.
Corrigez les erreurs immédiatement. Si vous vous êtes mal exprimé ou si vous n’avez pas été clair, alors clarifiez ce que vous avez dit. « Puis-je corriger ce que j’ai dit ? » Regardez l’avocat, puis le juge. En fin de compte, c’est au juge de décider si vous pouvez parler.
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